En bon papy des FPS, Doom commence à avoir un lore un tantinet complexe. Pour ceux qui auraient peur d’être perdus sur DOOM: The Dark Ages, on fait le point sur l’histoire du doomguy. Mais au pire, avancer le doigt sur la gâchette fonctionne très bien aussi.
Attention, le Doom Slayer a eu une vie un tout petit peu mouvementée, alors pour presque tout comprendre à l’histoire (qui importe assez peu à l’un de ses créateurs, puisque John Carmack disait : “L’histoire dans un jeu vidéo, c’est comme dans un film pornographique, on s’attend à ce qu’elle existe, mais ce n’est pas quelque chose d’important”. Classe.) Dans tous les cas, en plus de 30 ans d'existence, notre héros a vécu quelques aventures.
Seul sur mars (enfin presque)
L’histoire du Doom de 1993 nous met dans la peau d’un space marine qui est stationné sur mars après avoir désobéi à son supérieur qui lui avait demandé de tirer sur des civils. Mars et ses lunes, Phobos et Deimos, servaient à l’UAC (Union Aerospace Corporation) de terrain d’expérimentations sur les voyages interdimensionnels. Comme dans un Half Life, tout se déroule évidemment mal, et un portail entre l’enfer et mars est ouvert.
Grosse surprise, les collègues de travail du doomguy se font massacrer, et il se retrouve donc tout seul à exploser des hordes de créatures démoniaques au sein du complexe. Après avoir tarté le boss de fin, un téléporteur pour la Terre apparaît, et on aperçoit une ville en flammes et la tête d’un lapin sur une pique : l’invasion terrestre a déjà débuté (et façon John Wick, son animal de compagnie a été tué).
Dans la suite, Doom 2: Hell on Earth, on est à domicile. Le doomguy est chargé de nettoyer un port interplanétaire pour permettre aux survivants de s’évader. Lorsque c’est fait, on découvre d’où sont arrivés les démons : d’un portail dans sa ville natale. Pour le fermer, il plonge à nouveau en enfer, et c’est là qu’on affronte un énorme boss. La strat pour le tuer ? Tirer dans un trou dans lequel les devs ont caché un portrait de leur boss un peu lourd (bonne ambiance chez id Software).
Pour Doom 64, on retourne dans les installations de l’UAC puisque, même si elles ont été scellées à base de radiations (et pourquoi pas finalement ?), une entité a réussi à ressusciter les démons. Hop, un petit carnage plus tard, le doomguy passe une troisième semaine de vacances en enfer et bat le boss. Mais cette fois, pour éviter toute future invasion, il décide d’y rester.
Le détour Doom 3
Après les 3 premiers jeux, id Software a fait une petite pause concernant sa franchise phare, et lorsqu’ils sont revenus avec Doom 3, la timeline s’est brisé puisque l'on n'incarne pas le doomguy et qu’on y affronte un scientifique corrompu par ses recherches. Absolument pas un mauvais jeu, mais en termes de fil rouge, il vaut mieux faire l’impasse.
Le retour
Entre Doom 64 et DOOM (2016), notre pauvre space marine va se retrouver dans une machine créée par les Maykers, des êtres surpuissants. Avec ces nouveaux pouvoirs, il devient le doomslayer, est lâché en enfer, qu’il va parcourir pendant des milliers d’années. Finalement, les démons parviennent à l’emprisonner dans un sarcophage en lui faisant tomber un temple sur le visage, mais dès années plus tard, il sera secouru, et c’est là que débute le Doom de 2016.
Pendant que le doomslayer zoukait dans les flammes infernales et battait un à un les créatures les plus puissantes qui y résidaient, son allié (le même qui l’a plongé dans la machine et transformé en demi-dieu), Samur Maykr, s’est trouvé un corps de terrien (et s'appelle désormais Hayden) et a intégré l’UAC. Il a également créé une IA appelée VEGA, et c’est lui qui est parvenu à sauver notre marine.
Petit café, petit shotgun, et il repart massacrer les vilains avec son armure Preator, jusqu’à fermer les portails des envahisseurs (oui, encore). Rideau. Le slayer est ensuite trahi par Hayden, mais comme il est littéralement incapable de le tuer, il le téléporte au loin. Fin du jeu, il est mis sous stase comme un reste de pâtes dans un tupp.
En l’absence du slayer, Hayden fonde ARC, une organisation chargée de préparer la défense terrienne en prévision d’une attaque des démons, et… ils se font éclater par les armées des enfers. Bien joué Hayden, vraiment. En prime, le traître se fait couper en deux et est maintenu en vie par l’UAC.
Dans Doom Eternal, équipé d’une nouvelle armure et assisté par VEGA, le slayer doit fumer 3 prêtres pour stopper l’invasion terrestre. Pendant ses massacres, il passe récupérer ce qu’il reste du corps d’Hayden au siège de l’ARC, qui lui indique la direction à prendre. Après avoir creusé un petit trou sur mars, il se rend sur la planète et vient à bout du dernier prêtre. S’ensuit une toute petite fight avec les Maykers qui envoient l’Icône du péché sur Terre, mais comme d’hab, notre fan de heavy metal parvient à s’en sortir (oui, on appelle aussi ça le syndrome du personnage principal).
Au fil des deux DLC d’Eternal, notre héros va carrément faire face à deux divinités, dont Le Seigneur des Ténèbres, le créateur de l’univers. Après l’avoir abattu, les démons disparaissent façon gommage (oui, il est temps de faire des références à Clair Obscur: Expedition 33), et le doomslayer est à nouveau mis sous vide par les dieux anciens.
Doom: The Dark Ages est une préquelle au Doom de 2016 (située temporellement entre Doom 64 et Doom), on va donc pouvoir en apprendre plus sur les sympathiques batailles entre les Sentinelles et les forces des enfers, le tout en maniant un bouclier tronçonneuse bien chouette.
Pour vous tester sur la licence, rendez-vous sur notre Vrai ou Faux !
Doom: The Dark Ages est disponible sur PS5 et Xbox Series.