En attendant l’arrivée de Donkey Kong Bananza sur la Nintendo Switch 2, le 17 juillet, on s’est posé une question importante : d’où vient le nom Bananza ? Parce que si les plus jeunes n’ont probablement pas la ref, il y en a bien une !
En anglais, “bonanza” se traduit par “aubaine”. Voilà, c'est dit. Mais au-delà de cette info un peu inutile, on a surtout l’impression que du côté de Nintendo, au moment de trouver un titre à cette nouvelle aventure originale Donkey Kong, on a fouillé les fonds de tiroir et déterré une série américaine mythique : Bonanza. Pour l’occident en général, plus que le mot “aubaine”, bonanza, c’est avant tout un feuilleton qui a duré pendant 14 ans et diffusé pendant plusieurs décennies.
Tu te demandes probablement quel est le rapport entre un western à l’ancienne, une bonne vieille sitcom comme on n’en fait plus, et le tout nouveau soft de Nintendo. Et bien, étrangement, même si elles sont séparées par 84 années, les productions partagent pas mal de points communs.
Une série d’un autre temps
Sortie en 1959 (oui, ça remonte un peu), Bonanza se déroule dans la petite ville de Virginia City, au Nevada, au XIXe siècle. En gros, si tu as joué à Red Dead Redemption, lu quelques BD Lucky Luke, Blueberry ou autres, tu dois avoir quelques références et visuels qui te viennent en tête. On est dans une atmosphère western et plus particulièrement axée sur la ruée vers l’or. Pour résumer : tu ramènes ta pelle, ta bassine, ton tamis, tu te cales dans le lit d’un ruisseau, et tu écumes le fond pour trouver des pépites. À cette époque, pas mal de villes étaient créées parce que Gilbert de la compta avait (d’après les rumeurs) trouvé un véritable trésor quelques années/mois auparavant. Là-dessus, 200 personnes se rêvant en Picsou (sans les plumes et les incendies de villages africains) se ramenaient, et les villes prenaient forme, voilà la base du pitch de Bonanza (et dans la série, on suivait une famille hyper vertueuse mais ça, ce n’est pas très important ou passionnant).
Alors pourquoi appeler le prochain Donkey Kong Bananza ? Quel est le rapport avec la ruée vers l’or ? Il suffit de voir quelques images du jeu pour se rendre compte que, même si le jeu nous fera traverser divers paysages, de nombreuses références au métal jaune et luisant sont présentes.

Les liens entre la série et Donkey Kong Bananza
Peu de temps après ce plan, dans la bande-annonce, on peut aussi tomber sur une sorte de casino/motel géant qui se prénomme… l’Île Lingot. Et puis, bien sûr, Donkey Kong, ça rime (presque) avec train de la mine. Cette fois-ci, on ne devrait donc pas être à la recherche d’un stock de bananes, à moins que celles-ci ne soient en or. D’ailleurs, pour jouer à fond la carte du côté recherche d’or, le gameplay a lui aussi été adapté, puisque désormais, Donkey peut creuser à pleines pattes dans le sol façon Minecraft.
Mais comment est-ce que les créatifs de Nintendo se sont-ils mis d’accord sur un tel titre pour un jeu dans lequel on incarne un gorille en 2025 ? Contrairement à ce qu’on pourrait croire, comme chez nous, la TV japonaise est parfois abreuvée par des productions américaines. Si on mène l’enquête en traduisant la page Wikipédia japonaise de Bonanza, on apprend que dans l’archipel, elle a été diffusée de 1960 à 1962. Alors, est-ce réellement en référence à une série qui est loin d’être mythique pour les fans de la licence, bien trop jeunes pour avoir connu la série, que ce nouveau DK se nomme ainsi ? Vu que le singe s’appelle littéralement “Âne Kong” parce que Miyamoto voulait renvoyer au fait qu’il était têtu (Kong étant pour lui le bon moyen de faire penser à un gorille), le doute est permis.
Hommage à la série ou pas, ce Donkey Kong Bananza s’annonce comme le digne successeur de Super Mario Odyssey, et rien que pour ça (aussi un peu pour les environnements destructibles), on est hyper impatient de pouvoir mettre les mains dessus.
Donkey Kong Bananza est disponible en précommande sur Nintendo Switch 2.